Wednesday, July 30, 2008

Ballade en famille dans les Lofotens

Avis aux lecteurs : abus du style télégraphique dans ce post.

-- Mardi (soir) --

Arrivée des parents tard dans la soirée après atterissage 300 km plus au sud à Bødø, un traversier et une longue route zigzaguant entre les fjords et nuages bas. Arrivée pas si tardive que ca au final : j'ai été pris la mains dans le sac en train de ranger l'appart de fond en comble ... je venais juste de commencer. Soirée courte et dodo tôt.

-- Mercredi --

Journée de travail anormale à ScanCell (moins de 9h) pendant que les parents visitent Narvik. Surtout les centres commerciaux et le musée en fait vu que les nuages gris et bas ne sont toujours pas partis. Petite soirée tranquille et burger au Bjekviking. Cette fois les parents dorment à l'hotel Victoria (dommage, je commencais à trouver presque confortable le sol de ma chambre).

-- Jeudi --

Départ en voiture des parents pour l'archipel les Lofotens et nouvelle journée de travail pour moi, normale cette fois-ci. Toujours beaucoup de nuages gris, mais un peu moins qu'hier. Apparement le trajet des parents se passe bien et ils arrivent à Henningsvær, la "venise du nord", sans trop de problèmes.

-- Vendredi --

Départ tot le matin pour moi, par bus, direction Svolvær (Austvågøy island) ou j'ai rdv avec les parents. Dodo durant les 4 heures de trajet et retrouvailles sur place. Visite rapide de la ville et des centres commerciaux. Pick-nique sur la route à Kabelvåg. Découverte pour moi de notre petite cabane de pêcheur (autrement appelée traditionnellement "rorbu"). Petite ballade sur le front de mer. Peche en hauts fonds sur décors de soleil couchant avec le papou. Retour fatigué, les mains un peu vides mais contents.

Vue des alentours du groupe d'îles d'Henningsvær.

-- Samedi --

Journée de beau temps passée sur la route dans la partie ouest de l'archipel. Pause repas à Nusfjord (Flakstadøya island), patrimoine mondial de l'unesco et autentique petit village de pecheurs norvégiens. Arrivée à Å, extreme ouest des Lofotens, dans le milieu d'après-midi. Petite pause et grimpage de colline pour admirer la vue puis demi-tour direction Henningsvær. Beaucoup de petits arrets en chemin pour profiter de la vue ... et prendre un maximum de photos. Au menu du diner : steak de baleine.

paysages sur la route de Nusfjord.

Nusfjord city.

Sur la route vers Å.

Reine.

Les parents à la pointe ouest des Lofotens.

Cabanes de pêcheurs au toit en herbe de Reine.

Du poisson pas frais.

Sur la route du retour vers Henningsvær depuis Å.

Les steaks de baleine.

-- Dimanche --

Encore du beau temps toute la journée (sauf sur la fin). Grand tour de Vestvågøya island en passant par le sud. Steine, Stamsund, Ure, Leknes, les plages d'Haukland et d'Utakleiv. Toute la cote ouest y passe. Pick-nique à midi sur un des sommets de la pointe sud de l'ile et le soir devans les étendues de sable blanc d'Utakleiv, en attendant le coucher de soleil avec nos amis les moutons.

Sur la route entre Steine et Stamsund.

Moutons sur les plages d'Haukland.

Parents attendant le coucher de soleil.

Mouton, soleil couchant et avion dans le ciel sur les plages d'Utakleiv.

Utakleiv beach.

-- Lundi --

Retour vers Narvik entre les sommets enneigés et les grands fjords. Dernière soirée : pizzeria et longues discussions. Ce soir les parents dorment encore une fois à l'hotel Victoria et partent aux aurores demain matin.

Sunday, July 20, 2008

Fin de semaine Norvégienne

Petit descriptif d'une fin de semaine norvégienne typique ...

Au nord du cercle polaire, durant la fin de semaine, le temps est rarement clément. En fait le temps est rarement clément durant toute la semaine qui a précédée également. Surtout en été. Mais bon, quand les couchers de soleils durent plus de 4 heures on est quand même content d'avoir quelques nuages histoire d'ajouter un peu plus de couleurs au décor. Par contre le truc cool avec la norvège c'est que les températures, elles aussi, sont clémentes.

La fin de semaine, chez les norvégiens, c'est sacré. Alors on fait ce que les norvégiens savent faire de mieux : rien. Mais "rien" ca peut être très constructif quand on le fait à plusieurs. Comme par exemple passer un samedi entier avec une autochtone francophone et collègue de ScanCell (appelons là Marion*) à replanter des fleurs en pots et à parler photo. Couronnement de la journée : j'ai maintenant un bananier à mon nom! Autre couronnement de la journée : gouttage du supposément "meilleur burger du monde" qui mérite bien son titre. Autant pour la consistance que pour la vue depuis la terrasse et le périple pour y arriver.

Différentes vue depuis et sur le chemin du meilleur burger du monde**.

Un autre "rien" à faire en groupe. Le "rien" par excellence du coin c'est ... la pêche bien entendu! Avec des fjords géants qui regorgent de poissons en moyenne long comme mon avant-bras. Le dimanche est une bonne journée pour ce genre de "rien", surtout si le temps annoncé est un beau ciel bleu. Et au final, comme on pouvait s'en douter et contrairement à tous mes confrères de pêche du dimanche, j'ai rien attrappé. À charge de revanche.

Vue depuis le petit coin de pêche, reflet dans les eaux du fjord gelé.

Deux vétérans du coin et bossant à ScanCell, Mattias et Hue. Je vous laisse deviner qui est qui.

(*) Marion, si tu nous lis!

(**) Je tempère, meilleur burger du monde "de sa catégorie". J'ai encore du mal à renier la toute puissance du McCarols, croisement Ed-Montp et côte-des-neiges à montréal. Les connaisseurs savent de quoi je parle :p

Sunday, July 13, 2008

Andøy island

Une nouvelle fin de semaine, un nouveau voyage. Cette fois-ci j'ai fait mon sac direction la pointe nord de l'archipel des Vesterålens, au nord des Lofotens et à l'extrémité du comté de Nordland. Même principe que la première fois avec un bus de plus. Un nouveau film de paysages qui défilent pendant 7 heures. Le but du voyage : rejoindre la ville d'Andenes et passer la nuit entre le soleil de minuit sur l'océan et les plages de sable blanc.

Le voyage s'est passé sans trop de problèmes. Changements à Evenes et Sortland. Des fjords et des sommets enneigés tout le long de la route. Toujours le même décors et pourtant à chaque fois différent. Avec même un troupeau de locaux à cornes qui nous ont interdit l'accès au pont d'Andøy pendant 20 bonnes minutes avant de daigner se pousser.

Grosses bestioles à cornes appartenant au troupeau qui s'est posé juste devans le bus, en plein mileu de la route. Rien à faire pour les faires partir.

L'arrivée à Andenes se passe sans problème. La ville est relativement grande (5000 habitants), touristique et les commerces nombreux. En passant devans les maisons on a une impression de déjà-vu. Pas seulement parce qu'elle sont absolument toutes identiques, dans des tons de couleurs différentes. Mais surtout parce qu'on a le net sentiment d'être tombé dans une banlieue américaine typique. La vue sur l'océan en plus. Le vieux centre, en totale opposition, évoque très fortement un petit coin de côte bretonne ...

Vue à la sortie du bus.

Alentours du petit port de pêche.

Sur les côtes d'Andenes.

Un arc-en-ciel de petites maisons identiques.

Mix entre côtes bretonnes et banlieue américaine.

L'explication sur l'aspect "banlieue américaine" est vite trouvé une fois qu'on apprend qu'Andenes est une ancienne base aérienne géante de l'OTAN qui est depuis passée au mains de l'armée Norvégienne. On comprend alors tout de suite mieux les antennes, les systèmes de transmission et les stations météo tous les 100 mètres sur les bords de plages. Mais Andenes n'est pas ma destination finale pour observer le soleil de minuit, alors me voilà sur la route 82 direction Bleik ...

Bleik 182 ... no comment.

Le but initial était de grimper une des montagnes et de me poser sur les sommets pour mieux observer les environs. Le problème est que les seuls et uniques nuages du ciel étaient actuellement prisonniers de ces mêmes sommets. Pas de chance. De toute facon la face Est était difficilement escaladable et l'accès en était interdit pour cause de présence de bunkers anti-atomiques.

Et un bunker dans la montagne, un!

Autre curiosité sur la longue route qui mène à Bleik. Ceux d'entres-vous qui ont trop joué à Command & Conquer n'auront aucun mal à reconnaitre ce genre de bâtiments. Mais, mais ... c'est ...

... oui, c'était bien une structure de lancement de missiles balistiques longue portée. Pour ceux qui ne pourrait pas lire le petit panneau il y est inscrit "due to rocket launchings campings is prohibited in this area [...]"

La route qui mène au petit village de Bleik se termine enfin et on peu apprécier le calme des lieux, sans doute directement liée à l'abscence totale de touristes. Bleik, sa route entouré par des marécages, un petit café-bar, ses maisons aux toits recouverts d'herbe, un vieux port à moitié en ruine, des cordages et des filets de pêches qui trainent partout. Le paradis.

Un green de golf sur un toit.

Et à deux pas de Bleik, l'entrée de la réserve naturelle de l'île d'Andøy. Refuge pour des miliers de moutons, la plus grosse colonies de phoques de toute la Norvège et un certain nombre d'aigles de mer géant qui vous emporteraient facilement un bovidé. Aucunes photos de tout ceux là, certains étaient trop rapides ou trop loin et les autres sont partit se réfugier dès que les fraicheurs du soir sont arrivées. Voilà quand même quelques photos du coin que je me suis choisis pour profiter des couleurs du soleil de minuit ...


Mais bon, je pouvais pas avoir tant de chance que ca non plus. Le vent était déjà très fort et les nuages ont surgit d'un seul coup sur l'horizon. Recouvrant en un instant toute la région d'un épais manteau blanc-gris extrêmement dense et culminant à 200 mètres. Au début ca donnait un certain effet au soleil couchant. Mais un fois que le ciel bleu a disparu c'était moins marrant. Cependant il en fallait plus que ca pour m'empêcher de continuer ma ballade sur les plages de sables blanc dans ce qui commencait à ressembler une tempête alors que la météo avait annoncée un ciel bleue.

Bords de mer sur l'île d'Andøy.

C'est une fusée? C'est un avion? ... Non. C'est encore super-mouette! Celle-ci me fonce droit dessus. Même caractère que dans les marais de Å. Heureusement j'avais mon super-trepied sous la main pour repousser les attaques. Résultats : Paul 2, mouettes 0.

Et pour finir cette (très) longue ballade sur les côtes de l'île Andøy, quelques photos du port de Bleik et des chemins que j'ai emprunté ...